Vote du budget, moment important dira le maire, tellement important que plusieurs élus manquent à l’appel et notamment mesdames WIRTH, SELLIER, monsieur SALLES qui, pour la troisième année consécutive, seront absents et ne donneront pas de procuration à leurs colistiers.
Vous pouvez retrouver dans notre compte-rendu des éléments de la vie politique de notre cité avec, en prime, et comme pratiquement à chaque conseil municipal, un dossier non maîtrisé par le groupe majoritaire qui ne sait même pas pour quelles constructions il présente une demande de caution (Point 11).
Pourtant le maire n'a de cesse de nous traiter d'incompétents !!
Cherchez l'erreur !
Zoom point 8 /Subventions associations 2023
Quelques bizarreries repérées… aussi les conseillers municipaux de Bien vivre à Villabé ont demandé, entre autres, le nombre d’adhérents villlabéens et le nombre d’adhérents extérieurs pour chaque association recevant une subvention.
Le résultat est édifiant :
En tête du classement, l’Étoile sportive de Villabé football qui voit une augmentation significative de 2568 €, passant de 25 000€ à 27 568 € parce qu’il y a plus d’adhérents. Combien de Villabéens ? 224 cette année, 212 l’an dernier.
En fait il y a surtout plus d’adhérents extérieurs : 570 cette année, 509 l’an dernier.
En seconde position, le Tennis club de Villabé qui voit sa subvention doublée ( 6075€ en 2022, 12585€ en 2023) pour un adhérent villabéen en plus et 10 extérieurs en moins.
En bref, il y a des associations qui ont moins d’adhérents et qui ont une augmentation de leur subvention, une qui a 1 adhérent en plus et une subvention diminuée…
Et il y a la dernière de la classe, l’AICE (Association intercommunale pour la protection et la valorisation du Cirque de l’Essonne) qui voit une diminution de 33,33 % de sa subvention, passant de 150 € à 100€, peut-être parce qu’elle se bat pour protéger le cirque de l’Essonne ? C’est pingre !!
Forts de tous ces éléments, nous continuons de dire qu’il y a un manque de clarté sur les questions internes quant à la répartition des subventions.
De plus, que les deniers publics villabéens servent à aider les associations, c’est une bonne chose. Mais nous remettons en cause les aides octroyées pour les adhérents qui n’habitent pas Villabé.
Zoom point 11/ Octroi garantie d’emprunt à la société I3F pour l’acquisition de 22 logements sociaux sis hameau de Villoison,
Ou comment ne pas maîtriser un dossier tout en développant une assurance à toute épreuve !
Nous pourrions nous attendre à ce que chaque point présenté en Conseil municipal soit pour le moins préparé par l’adjoint concerné et par le maire mais il n’en est RIEN ce qui est non seulement regrettable mais questionne sur leur capacité de gestion de la commune !!
Nous avons vécu un nouveau moment ubuesque en Conseil municipal.
(Cf. https://www.youtube.com/watch?v=bxarfeN68iA placer le curseur au 1.26.40)
Lorsque les conseillers municipaux de Bien vivre à Villabé ont demandé s’il s’agissait bien du programme immobilier de construction des 99 logements par Pichet à la place de l’espace boisé avec des arbres centenaires qui ont été détruits, le 7ème adjoint chargé entre autres de l’urbanisme social explique avec un réel aplomb que non, ce sont les constructions justes en dessous, dans le terrain de M. Melin.
Lorsqu’il est alors demandé des précisions sur le nombre de logements concernés 22 ou 27, le même adjoint chargé explique : « à l’origine du projet il y avait 27 logements sociaux ; il a été demandé de réduire la densité. Peut-être que la correction n’a pas été faite ? » Et le 1er adjoint tout comme le maire expliqueront que c’est une somme qui est garantie que ce soit 22 ou 27 logements ! Réponses des plus surprenantes !
Le groupe Bien vivre à Villabé, ne se satisfaisant de ces réponses, fait remarquer qu’une garantie d’emprunt pour ce projet immobilier a déjà été présentée précédemment en Conseil municipal, qu’il s’agissait alors de Valloire, bailleur social dans le Loiret alors pourquoi maintenant I3F ? Ce serait en plus ? donc 44 logements sociaux ?
Après quelques longs instants de silence et semble-t-il de recherche, le 7ème adjoint intervient et dira « vous avez bien raison, Hameau de Villoison, c’est bien Pichet… les 99 logements »
Toutefois, n’ayant pas de réponse satisfaisante quant au nombre de logements concernés par cette caution d’un montant de 1 535 200 €, les conseillers municipaux de Bien vivre à Villabé ont voté CONTRE cette délibération.
Zoom point 7/ taux de fiscalité directe locale 2023
15.77% d’augmentation entre 2022 et 2023, c’est ce que le 1er adjoint en Conseil municipal appelle « une augmentation globale tout à fait minime » (cf. You Tube retransmission Conseil municipal de Villabé, déplacer le curseur sur 33,38) et juste avant il précise : « cela ne rapporte pas grand-chose…cela ne concerne que moins de 30% de nos produits attendus … » Décidément nous ne vivons pas dans le même monde !!
Et tout cela pourquoi ? Pour renflouer les caisses et financer des projets qui sont incongrus voire saugrenus :
- des caméras de vidéoprotection qui ne servent à rien : 350 000€ à la charge du Villabéen,
- un 3ème groupe scolaire qui coûtera très cher au vu de son emplacement dans les coteaux du cirque de l’Essonne (plus de 11 millions hors taxe) alors que le nombre d’enfants est moins important que celui prévu par l’équipe majoritaire…donc, il y a d’autres solutions …
- un projet d’agrandissement des locaux de la police municipale etc.
Les conseillers municipaux ont voté CONTRE cette délibération estimant que la hausse de la base (+7,1%) était suffisante.
Zoom porter à connaissance
3 décisions qui concernent l’entretien des espaces verts communaux / montant total maximal = 334 639,43 € TTC
Les conseillers municipaux de Bien vivre à Villabé demandent au maire ce qu’il pense de cette proposition : le recrutement de 5 agents à temps plein et il resterait de l’argent pour l’achat du matériel voire l’intervention de personnel hautement qualifié pour certains travaux d’élagage.
Le maire répond : « j’en pense rien » et ajoute que depuis des années le groupe majoritaire a pris la décision d’externaliser certaines actions et certaines tâches. De plus, « nous faisons travailler un ESAT pour les personnes handicapées ».
Précisons que le marché passé avec cet ESAT (établissements ou services d'aide par le travail qui emploient des personnes handicapées) ne représente que 14 % de la somme globale des trois marchés (46 554,96 € TTC). Pour le reste ce sont deux entreprises privées.
Aujourd’hui, nous faisons le constat et nous le démontrons que passer par des marchés revient plus cher que de recruter du personnel, (normal, une entreprise recherche des bénéfices) et le travail n’est pas mieux fait !
Il est vrai qu’il fut un temps, il revenait aux employés municipaux de procéder à ces travaux et certains avaient même pu bénéficier de formation pour monter en compétence.
Mais, il n’y aura ni bilan ni remise en question : c’est un choix politique, idéologique… que nous ne partageons pas.
Zoom Conseil municipal du 5 avril 2023 / Plan Local d’Urbanisme simplifié
Souvenez-vous : le préfet a fait un recours gracieux contre le PLU voté par l’équipe majoritaire et le maire n’a pas eu d’autre choix que de revoir sa copie. Espérons que le cabinet SIAMURBA qui est à nouveau intervenu ne facturera pas ses services au vu des erreurs relevées.
Mais, ce n’est pas l’objet de la délibération. Il s’agit de voter sur les modalités de publicité et de mise à disposition du dossier du 22 mai au 22 juin 2023.
Les conseillers municipaux de Bien vivre à Villabé ont proposé l’ajout de deux modalités :
- Une réunion publique en précisant que celle prévue en 2020 avait été annulée du fait de la COVID (réunion du 24 novembre annulée et qui ne fut jamais reportée),
- Un affichage sur l’ensemble des panneaux municipaux et pas uniquement à la mairie.
Même si le maire a pu dire « les modalités, on pourra les afficher », la délibération n’a pas été modifiée et la proposition de réunion publique a été refusée « les réunions ont déjà eu lieu …on ne va pas refaire le débat sur le PLU » Et voilà comment on refait l’histoire sans écouter ce qui vient d’être dit !
Les conseillers municipaux de Bien vivre à Villabé ont donc voté CONTRE cette délibération.
Question/réponse sur les constructions au 14-18 rue Jean Jaurès
Comment refaire l’histoire :
Le maire : « Il y a bien eu une réunion publique… avec les riverains et tous les Villabéens qui souhaitaient y participer ».
Non, les nouveaux constructeurs en accord avec l’équipe municipale majoritaire avaient décidé de ne convier que les habitants de la ferme, la petite entreprise Sport Carbone et les riverains donc pas d’invitation à l’ensemble de la population ! (voir ci-dessous échange de mail du 12 octobre 2020)
Le maire : «il n’y a eu aucun recours »
Faux, Il y a bien eu un recours gracieux, signé par nombre de riverains, envoyé le 6 juillet 2021, recours qui a été balayé d’un revers de manche par le 1er adjoint faisant office de maire, en juillet 2021.
Le maire : « Je n’ai rien donc à répondre à votre remarque et vous répéter qu’à l’origine de ce projet, les propriétaires souhaitaient réaliser des immeubles en R+ 3 et 150 logements »
Et alors ? Le règlement du Plan Local d’Urbanisme ne le permettait pas : hauteur du bâtiment ne pouvant dépasser 12 mètres.
Mais, retenons que si un projet doit se faire proche de votre lieu d’habitation, il vaut mieux ne pas se fier aux belles paroles qui peuvent être données. Même les écrits ne sont pas respectés, comme par exemple la sauvegarde de l’entrée de la ferme qui fut détruite sans que l’équipe majoritaire y voie ombrage et lève un sourcil.
Ce n’est pas notre conception de la vie politique. Tout engagement se doit d’être tenu ! Mais à Villabé, nous avons le regret de constater que ce n’est pas le cas.
Enfin, il est important de savoir que seules certaines associations en fonction de leurs statuts et les riverains peuvent faire un recours contentieux contre un permis de construire sous peine que cette action soit qualifiée d’irrecevable par le tribunal ! Et cela, le maire et tous les conseillers municipaux se doivent de le savoir !
Et naturellement aucune réponse à notre question !
Zoom question sur le déploiement de la fibre à Villabé.
C’est un sujet important pour tous les habitants.
Le maire n’a pas apprécié que nous fassions référence au « scandale sur l’île de la papeterie Darblay où le bailleur social ERILIA a mis en location des appartements dès octobre 2022 sans que les travaux de câblage et donc d’accès à la téléphonie et à internet ne soient faits, travaux qu’il aurait dû réaliser et qui sont toujours en cours »
Et pourtant, c’est une réalité ! Un scandale qui continue puisque, à ce jour, toujours RIEN. Pourtant il a écrit le lundi 10 avril sur sa page Facebook, « …ces bâtiments seront « Fibrés » d’ici 15 jours … » Cherchez l’erreur !!
Il ne répondra donc pas à notre question « pourriez-vous préciser les quartiers, rues qui ne sont pas aujourd’hui éligibles à la fibre et préciser ce que vous entendez par « nous mettons tout en œuvre » ? »
Alors avec constance et ténacité, les conseillers municipaux de Bien vivre à Villabé lui ont adressé un courrier avec la même question.
La réponse ne s’est pas fait attendre et aucune information sur les quartiers/rues non fibrés, aucune explication sur le « nous mettons tout en œuvre pour que les 20% restants puissent l’être aussi »
Peut-être parce que lui-même, il ne maîtrise pas ce qui se passe ?
Zoom dépenses pour les élus
Sur le compte administratif, page 43, apparaissent deux lignes qui ont interrogé les conseillers municipaux de Bien vivre à Villabé :
« 28/07/2022 achats téléphones mobiles pour les élus 5 399.88€
06/09/2022 achat téléphones portables pour les élus 3 976.32€ »
La question, « pouvez-vous préciser cette dépense, quel type d’appareil, pour quels élus, pourquoi ? » a donc été posée au 1er adjoint qui assure la présidence le temps de l’examen et du vote du compte administratif.
Celui-ci explique que ces téléphones sont achetés pour les adjoints en lien avec l’astreinte et ajoute que ces achats étaient indispensables car certains adjoints n’avaient pas de téléphones portables…Mais alors eux aussi vivaient à l’époque des cavernes ! Comme Villabé avant l’arrivée du maire actuel !!
Et bien non, l’astreinte ne nécessite pas de tels achats. Quiconque qui a fait des astreintes sait qu’un seul téléphone peut suffire, celui-ci étant remis à la personne qui prend le relai et il existe aussi d’autres systèmes moins onéreux.
Car en l’occurrence, il s’agit d’une facture de 9 376.6 € pour 8 adjoints !
C’est une gabegie financière !
Cet argent aurait pu servir à d’autres projets d’intérêt général comme la pose d’un abri/auvent à l’entrée du collège ou l’installation d’une zone boucle magnétique pour les personnes malentendantes à la Villa ou encore celle d’un distributeur automatique de billets…
Rappelons que les maire/adjoints/délégués perçoivent des indemnités qui ont été augmentées de 3.5% en juillet dernier : aucun n’a renoncé à cette augmentation.
Histoire de téléphones portables ! Suite
Souhaitant en savoir un peu plus, et comme proposé par le 1er adjoint en conseil municipal, nous avons adressé au maire un courrier demandant le nombre d’appareils achetés, le type d’appareil, la marque ainsi que les factures.
Pour une fois, la réponse ne s’est pas fait attendre.
Nous vous la transmettons dans son intégralité avec la « fiche attribution des téléphones portables » car nous ne faisons pas de rétention d’information.
Le maire ferait bien de réécouter le conseil municipal :
https://www.youtube.com/watch?v=bxarfeN68iA déplacer le curseur sur 22 mn 13 s.
Cela lui permettrait de comprendre que nous n’avons retranscrit que les propos du 1er adjoint et qu’il appartenait à ce dernier de ne pas livrer de fausses informations. Une connaissance du dossier lui aurait été fort utile !
Mais en y regardant de plus près, le prix des téléphones est quand-même exorbitant notamment celui pour le maire et pour l’« adjoint affaires sociales et CCAS » 1196.28 € l’unité. Et pour une « conseillère déléguée culture » il faut au moins un engin à 717.60 € !
Nous comprenons tout à fait l’utilité de ces appareils pour le personnel municipal.
Toutefois lorsqu’on gère les finances de la commune « en bon père de famille » comme il peut le revendiquer, il serait souhaitable de regarder les prix !